Afin de mieux comprendre les troubles digestifs associés à l’obésité, l’équipe de Pascal de Santa Barbara et Sandrine Faure au sein du laboratoire PhyMedExp de Montpellier (Inserm, CNRS, Université de Montpellier) a étudié les effets de cette pathologie sur le muscle lisse, acteur principale des mouvements de contraction et relâchement du tube digestif permettant la progression de la nourriture et des selles.

L’équipe a mis en évidence, en s’appuyant sur plusieurs modèles expérimentaux mimant l’obésité en utilisant un régime riche en lipide, l’existence d’une voie de signalisation conduisant à une forme immature et non fonctionnelle des muscles lisses de l’estomac chez les patients souffrant d’obésité.

Ces résultats ouvrent des perspectives prometteuses pour l’identification de nouveaux biomarqueurs et le développement de stratégies thérapeutiques ciblant directement les cellules musculaires lisses de l’estomac, en vue de corriger les troubles digestifs associés à l’obésité.

Cette étude a été mené en collaboration avec le CHU de Montpellier (David Nocca, Ariane Sultan, Cyril Breuker), l’université d’Avignon (Guillaume Walther) et l’IRSD de Toulouse (Nicolas Cenac).

Sur cette image, on peut observer l’organisation du muscle lisse issu d’une coupe d’estomac de souris non obèse par immunofluorescence. Les couches musculaires sont marquées en rouge et blanc. Le système nerveux entérique est marqué en vert.

Cette image a été obtenue dans le cadre des thèses de Sanaa Dekkar et Kamilia Mahloul dans le laboratoire PhyMedExp.

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