Programme de recherche : Muscle et Déficiences d’Organes

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Mécanismes des myopathie acquises chez le patient en déficience d’organes – Stratégies thérapeutiques

Cet axe se concentre spécifiquement sur l’identification des voies de signalisation cellulaire impliquées dans cette myopathie acquise, ce qui peut impliquer un dysfonctionnement mitochondrial (Dridi et al, 2020) ainsi que du métabolisme musculaire (Breuker et al, 2018) et une faiblesse musculaire plus ou moins associée à une atrophie.

Nous faisons l’hypothèse que cette atrophie soit liée à un défaut de fonction biologique des cellules souches musculaires (El Haddad et al, 2017), du fait d’une possible signature épigénétique acquise et induite par l’altération de leur micro-environnement, en rapport avec le déficit fonctionnel d’organe. Dans cet axe, ces voies cellulaires sont spécifiquement évaluées à partir des biopsies provenant de cohortes phénotypées par l’axe 1 ainsi que sur les modèles musculaires in vitro obtenus à partir des cellules souches des patients, sous l’impulsion de l’axe 2.

Myotubes différenciés (cellules satellites humaines). Marquage des stries Z par l’alpha-actinine (vert)

Fibres en régénération. Marquage MyoD (vert)

Voies cellulaires impliquées dans la Myopathie induite par une dysfunction d’organe

L’identification des voies cellulaires impliquées et leur interaction avec une signature épigénétique permettront de proposer des thérapies reposant sur des biomolécules d’intérêt ou des stratégies non médicamenteuse impliquant l’exercice et la nutrition (Lambert et al, 2018), ou encore l’électrostimulation fonctionnelle. Ces stratégies innovantes seront testées sur modèles animaux au niveau de l’axe 2 avant de proposer des essais cliniques au niveau des cohortes suivies par notre équipe (De Jong et al, 2013), au sein de l’axe 1.